Retrouvez la magie de Noël grâce au best of des plus belles vitrines de New York photographiées par Richard Cadan :
Cliquez sur le lien ci-dessous et laissez-vous porter...
Téléchargement cadan_holiday2.mht
(nb: les photos ci-contre de la boutique Cartier de 
New-York ne sont pas de R.Cadan)
Après des années de boutiques Bio "militantes" aux codes esthétiques plutôt austères le nouveau concept Naturéo -inspiré des Etats-Unis- propose une nouvelle façon de mettre en scène les codes du Bio dans un espace de près de 1000m2.
Conçu avec talent par l'agence Malherbe Retail Design cet espace zen de 1000m2 a ouvert ses portes le 6 décembre dernier à Beauvais.
Dédié exclusivement au bio, le supermarché utilise une signalétique "riche et pédagogique" et consolide le discours des vendeurs-conseils, spécifiquement formés au bio.
Des allées ponctuées d'alcoves (voir photo) utilisant des couleurs chaudes, des plafonds avec des poutres en bois, du parquet dans certaines zones...un charme certain qui devrait être repliqué prochainement dans la capitale et 
qui prouve que Bio et Design peuvent cohabiter!
De passage à Londres, j'ai été éblouie par les vitrines des grands magasins (Selfridges, Harrod's et Liberty) qui rivalisent d'imagination pour nous séduire...
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Du 16 au 18 novembre derniers se tenaient à Maastricht aux Pays Bas les "Great Indoors Award ": biennale des designers, des architectes et des professionels du secteur. 5 projets ont été récompensés parmi 25 sélectionnés dans les catégories: "Show & Sell " (boutiques), "Relax & Consume" (loisirs), "Concentrate & Collaborate" (bureaux), "Serve & Facilitate " (public) ainsi qu'un prix spécial pour la société de design d'interieur de l'année.
C'est le flagshipstore de Bernhard Willhelm à Tokyo qui a obtenu le 1er prix de la catégorie "Show & Sell " (boutiques). Ouvert en février 2006, celui-ci a été conçu par un duo de designers: Item Idem et « Asa ».
"Item idem™" et "Asa" ont apporté leur poésie urbaine directement influencée par les refuges des sans-abri japonais, construits avec un pêle-mêle d'objets trouvés, de cartons, de sacs poubelle et de tous les déchets de la société de consommation contemporaine.
En mixant l'art et le commerce, cette proposition inédite de « boutique-exposition » qui a coûté moins de 5000€ évoluera régulièrement, comme les maisons en carton des sans-abri.
Bernhard Willhelm a su s'imprégner d'un grand nombre de codes, influencés par une esthétique à la fois pop et ethnique. Ce sont ces mêmes codes qu'il reprend pour le design de ce « junk puzzle interior ».
La boutique (située dans un grand magasin) est aussi une forme de prise de position politique, qui démontre que l'on peut être pauvre et rejeté par la société, tout en gardant du style et en ayant ses propres idéaux de beauté.
Cette boutique est le nouveau palace du dandy sans-abri.
(information sur Bernhard Willhelm communiquée par le bureau de presse Totem)
Le Prix spécial de la "société de design d'intérieur de l'année" a été remis à l'agence Wonder Wall
Ce prix récompense un portfolio de 5 projets: Hysteric Glamour [Tokyo, Japan, 2006], Bapestore [Hong Kong, China, 2006], Original Fake [Tokyo, Japan, 2006], Pierre Hermé Paris [Tokyo, Japan, 2005] et UNIQLO [New York, U.S.A., 2006] (dans la suite de cette note, je vous présente 2 de ces projets)
Cette agence créée à Tokyo en 2000 par Masamichi Katayama s'est rendue célèbre par ses "BUSY WORK SHOPs"® déclinaison de la marque "a Bathing Ape" symbole de la branchitude aussi bien au Japon qu'à New York, Londres ou Hong Kong.(ci-dessous la boutique de Hong Kong) La signature du designer consiste en un mélange assez détonnant d'élégante décadence et d'humour décapant. Le luxe, un must dans le monde du retail, irradie dans l'abondance de détail et le degré de perfection poursuivi dans chaque projet. (photos Kozo Takayama)
A un mois des fêtes, voici un petit survol des points à ne pas négliger pour optimiser votre point de vente:
*Optimiser la visibilité des produits: beaucoup pensent qu'en période de forte demande, il faut maximiser le stock en magasin, ce qui aidera le client à trouver ce qu'il cherche...Attention cependant à respecter des éléments clés:
- garder suffisamment d'espace pour circuler entre les rayons.
- garder un espace pour permettre aux queues de se former.
- utiliser une signalétique spéciale fête si nécessaire pour mieux orienter les clients
- réfléchir à l'agencement des produits dans les rayons et dans la vitrine au fur et à mesure de l'accélération de la rotation du stock.
*Bien gérer son stock: une rupture de stock à une semaine de Noël est tolérée...en novembre elle est impardonnable. D'où l'importance d'établir de bonnes prévisions, notamment en s'aidant des chiffres de l'année précédente. A l'inverse, un surstockage lié à une mauvaise prévision peut pénaliser les ventes pour le restant de l'année si la rotation des produits est lente.
- vérifier la marchandise livrée et prévoir l'étiquetage des produits avant la période de chauffe.
- rester rigoureux sur la gestion informatique du stock: lorsque le personnel temporaire se trompe dans la saisie des données dans le système, l'état des stocks peut être totalement erroné...et ingérable!
- alerter ses fournisseurs et prévoir un planning précis avec eux. Pour certaines prestations, il faut parfois s'y prendre un an à l'avance (par exemple l'agencement électrique de Noël). Certaines boutiques préfèrent s'adresser à 2 fournisseurs différents pour éviter d'être à la merci d'une rupture et mettre de leur côté toutes les chances de succès :c'est la technique du "dual sourcing".
- enfin, il faut se rappeler qu'un tout petit pourcentage des références vendues génère plus de 90% du revenu: il est donc préférable de focaliser son energie sur ces références "vaches à lait" :les produits "stars" et d'apprendre à gérer le reste avec plus de souplesse. (Par exemple, trouver des produits de substitution en cas de rupture de ces derniers)
*Se fixer des objectifs de vente et motiver son personnel: A Noël, beaucoup de commerçants se concentrent d'avantage sur leurs clients et leur stock que sur leur équipe...
- rappeler à son équipe les enjeux financiers liés à cette époque de l'année n'est jamais superflu!
- revoir ensemble les indicateurs de performance clés (par exemple: ticket moyen, ventes réalisées par chaque vendeur, productivité de l'équipe...etc) et communiquer des objectifs de vente à chacun (quotidiens/ hebdomadaires).
- offrir des "incentives" à l'équipe: cela peut aller d'un petit cadeau à un gros prix, mais c'est un moteur clé de motivation dans une période de stress où elle est "bombardée" par les clients (ex: paquets cadeaux, allers-retours en réserve...etc.)
- informer l'équipe des succès (et des échecs)
- "célébrer" les succès! partager ensemble les réussites, féliciter l'équipe...
- ne pas négliger le recrutement du personnel temporaire; leur remettre un brief détaillé sur ce que l'on attend d'eux.
Après deux ouvertures pilotes à Paris (en 2005 sur les Champs Elysées) et Osaka (Japon), le leader mondial Nike a ouvert un nouveau iD Studio successivement à New York (en octobre) puis à Londres le 2 novembre dernier.
Suite au succès remporté par le concept de la chaussure personnalisée depuis 1999 sur le site NikeiD.com (3 millions de visiteurs par mois, un CA triplé depuis 2004) la marque au "swoosh" cherche à déplacer sa clientèle internet vers ses magasins et leur faire vivre une "experience Nike iD" unique.
Situé idéalement au coeur de la Niketown sur Oxford Circus, le Studio Nike de Londres est un superbe cube d'acier et de verre de deux étages (voir photo). Trois écrans tactiles interactifs accueillent les clients dès l'entrée dans la Niketown, leur permettent de créer leurs propres modèles et de les envoyer par mail à leurs amis (rejoignant le concept du Social Retailing dont j'ai parlé dans ce blog: voir note à ce sujet). L'écran présente également en rotation les 
modèles du monde entier créés dans l'heure qui précéde.
Au premier niveau se situe le "iD Bar": du sol au plafond, une "galerie" de 54 styles de chaussures différents à en faire tourner la tête...et toujours la présence d'écrans interactifs en interface. On y trouve notamment des modèles developpés exclusivement par le Studio de Londres (par exemple, en novembre thème des clubs de football en UK).
Au deuxième niveau, les "happy few" (4 personnes maximum et sur RV exclusivement) sont accueillis par des "Design Consultants" pour une session de 45mn... Le client peut notamment choisir le designer avec lequel il souhaite collaborer (chaque designer-consultant formé par Nike a son profil accessible en ligne et une sélection de ses plus beaux modèles). 90% de la clientèle reçoit la paire de ses rêves dans les deux semaines suivant la commande.
"Le monde a changé" déclare Trevor Edwards (Corporate Vice President, Global Brand Manager chez Nike)" les consommateurs agissent avec les marques de manière interactive et selon leurs règles "
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La 52 ème édition de "StoreXpo" rebaptisée "The NADI show" aura lieu à New York les 5, 6 et 7 décembre prochains. La "National Association of Display Industries" -NADI- est une émanation de la NSFM (National Association of Store Fixture Manufacturers qui est comparable à l'IFM en France) et se consacre au développement du Visual Merchandising aux USA.
L'expo de New York est celle qu'il ne faut pas manquer! Avec un focus sur les showrooms (présentations visuelles), les nouvelles tendances & concepts de boutiques et l'innovation.
Découvrez dans cet article deux exemples: celui de Marks & Spencer en Angleterre et celui de Urban Outfitters aux USA.
Né aux Etats-Unis dans les années 70, le concept de Lifestore s'est largement déployé dans le secteur de l'ameublement et des produits de l'habitat, avec l'idée simple de recréer "in store" différents styles de vie... Pottery Barn par exemple à New York a imposé avec talent l'atmosphère des lofts de SoHo, tout comme Crate&Barrel créé en 1962 à Chicago...
En 2003, le concept évolue grâce à Marks & Spencer. Sous l'impulsion du visionnaire Vittorio Radice (recruté après avoir fait des merveilles pour Selfridges): la version Britannique du Lifestore est née. Tout d'abord, 
une maison hyper tendance (voir photo) de 2800m2 conçue par l'architecte minimaliste John Pawson pour donner le ton (et l'envie!) affiches de Lichtenstein, baignoire en béton, lingerie posée sur le lit... tout autour, un mégastore de l'habitat de 6500 m2 où pas moins de 12 000 références éclectiques sont présentées selon 9 styles ou "vignettes" différents, imaginés par Ilse Crawford (Elle Déco): "Se Relaxer, Se Reposer, Rénover, Fêter, Cuisiner, Organiser,Se divertir, S'évader et le Plein Air";auxquels s'ajoute un café "cool" style "L.A"
Pourtant, malgré 25 millions de dollars investis, la mayonnaise ne prend pas... le site-pilote, situé à Gateshead dans la banlieue de la très industrielle Newcastle était-il bien choisi? Les ventes n'ayant pas suivi (27% en deça des prévisions) le concept a été abandonné, un an seulement après son démarrage... mais qu'est devenu le concept du LIFESTORE?
(cliquez sur le lien pour la suite)
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Les 20, 21 et 22 novembre prochain auront lieu les « Journées Annuelles de l'IFM » , LA manifestation incontournable des professionnels du merchandising, du commerce et de l’industrie.
Né il y a 35 ans de l’impulsion d’industriels (L’Oréal, Procter, Danone , Nestlé…) l’Institut Français du Merchandising est dirigé avec dynamisme par Frédéric Pérodeau –ex P&G (Responsable du Merchandising et du Trade Marketing) ex-Noos (Directeur des Ventes).
Depuis son arrivée en 2003, il n'a eu de cesse de faire pour ses adhérents du secteur non alimentaire ce qui a été bâti pendant 30 ans pour le secteur alimentaire...et faire de l'IFM une association regroupant tous types de commerces : toutes tailles et tous secteurs.
Elizabe
th Marq: Pouvez-vous nous présenter l'IFM?
Frédéric Perodeau:« L’IFM : l’Institut Français du Merchandising est une association loi 1901 qui existe depuis 35 ans. Mais je préfère parler de l’IFM car le mot « Merchandising » est tellement dévoyé que selon les gens à qui vous vous adressez , cela n’a plus le même sens. Depuis 35 ans, l’IFM a pour expertise l’accueil du consommateur sur le point de vente et plus spécifiquement encore, la rencontre du produit et du client, et donc tout ce qui va favoriser cette rencontre, à savoir l’architecture, le design, le mobilier, l’ambiance, l’assortiment, la formation du personnel, les promotions, l’arrivée des nouveaux produits…etc.
"On compte aujourd’hui 350 sociétés adhérentes, ce qui nous donne un fichier qualifié de 6000 contacts.
Parmi ces 350 sociétés figurent :
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Au coeur du salon du Prêt à Porter, immense hub international des tendances et des marques, se trouvait la Boutique Performante, une approche innovante de la boutique de demain axée sur l'esthétisme et l'émotion mais aussi une certaine vision bien française où 3 univers distincts cohabitent: le "Green Merchandising" , le "Merchandising High Tech"" et le "Co-Merchandising".
Conçus et réalisés par l'agence Merchanfeeling, les 3 espaces dédiés aux professionnels de la mode proposaient des solutions originales pour tout "l'univers point de vente": un concentré de savoir faire tourné vers l'architecture de la boutique, l'agencement interieur, le design du mobilier, la valorisation des produits et la création des vitrines.
Merchandising "High-Tech" "Co-Merchandising"
Parmi la multitude de solutions proposées, voici mes préférées:
- le sol HQE Haute Qualité Ecologique proposé par la société Pergo
- les étagères en bois portant le label PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières)
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J'ai eu envie de vous parler de Rice to Riches, un petit snack bar ultra high tech situé dans le quartier de NoLita à New York. Créé par Peter Moceo en 2003 sur le modèle des gelaterias italiennes,ce "rice pudding parlor" est un modèle du genre.
Réalisé par l'agence Hassenstein Design le concept repose sur l'idée simple de l'éllipse, symbolisant le grain de riz...depuis la vitrine, la signalétique jusqu'aux murs (pas de coins), au comptoir, aux packagings (bols et cuillers), à l'éclairage, tout est ovale. Ces formes futuristes sont pures, élégantes, presque sensuelles et offrent un bel exemple de design 
organique :émanation de l'architecture organique car inspirée des éléments de la nature: elle a pour but de procurer un "bien être spatial".
Des bandes de résine rétroéclairées s'illuminent le soir de brun et d'orange sur les tables et le comptoir. Les tables en acrylique sont suspendues au plafond par un tube en acier émaillé et créent une atmosphère "space"(voir photo). Sur les murs, Susanne Hassenstein a retravaillé numériquement des photos du berlinois Idris Kolodziej: celle derrière le comptoir est une crème fouettée transformée en chaîne de montagnes "cremeuses"! Les codes couleurs sont également une déclinaison du concept: rouge pour la cannelle, orange pour la mangue, marron pour le café et vert pour la 
pomme.
Jemal Edwards (ex-chef pâtissier du Montrachet et de Nobu) a travaillé six mois sur la texture et les goûts de son gâteau de riz. Avec 24 variétés hypercréatives et sans cesse renouvelées, allant du"Chocolate Carnivore With Dark Raisins" , "Stubborn Banana with coconut milk and nutmeg"," herb-scented Coffee Collapse with Cardamom" au "Bottomless Pear with Anise" ou encore "sex, drugs and rocky road" le rice pudding parlor ne désemplit pas.
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Le "Merchandising Vert": mythe ou réalité ? Dans cette passionnante interview, Jean Marc Petitjean, professionnel du merchandising, nous raconte l'histoire de Patagonia* et de la naissance du "Green Merchandising"
* Patagonia Inc en quelques chiffres et données: marque californienne de vêtements outdoor pour les sports extrêmes, 1200 employés aux Etats-Unis, Europe et Japon, plus de 30 ans d'existence, 267 millions de dollars de CA dont plus de 25 millions de dollars reversés depuis 1985 à des associations environnementales (onepercentfortheplanet).
EM: Vous avez été le Responsable merchandising de la société PATAGONIA France pendant 15 ans. Cette firme est très engagée au niveau de l'environnement (utilisation du recyclage des bouteilles en plastique - procédé inventé par la firme-, fabrication de coton biologique, réduction des emballages, utilisation de l'énergie éolienne, abandon des colorants contenant des metaux lourds, recours aux transports ferroviaires, utilisation de la lumière naturelle dans les locaux de l'entreprise...etc) et d'ailleurs, la firme s'est vue attribuer le prix Business Ethics 2006 pour l'environnement durable, pensez-vous que l'on puisse parler de Merchandising "Ecologique" ?
JMP: Je ne travaille plus pour Patagonia, donc je vais parler uniquement de la période 1987-2002. C'est pendant les années 90 que la transformation la plus importante a eu lieu au sein de Patagonia: la firme militante de terrain est devenue une firme militante pour ses idées.
Au coeur du savoir faire de Patagonia se trouve la découverte de la fibre polaire. Or cette fibre était produite à partir de plastique! (ndlr: les tissus polaires sont conçus à partir de fils entièrement synthétiques: produire de nouvelles fibres polyester à partir d'une source recyclée au lieu de les fabriquer à partir de matières vièrges permet des économies d'énergie et une réduction des émissions de gaz à effet de serre). Le premier virage écologique de Patagonia a été de fabriquer sa fibre polaire à partir de matières plastiques recyclées.
Le 2ème virage: le passage au coton biologique: Dans les années 90, Yvon Chouinard, PDG visionnaire très engagé sur l'environnement, s'interroge sur la trace écologique (ndlr la pollution) des produits qu'il fabrique et notamment les synthétiques. En fait, c'est le coton qui s'avère être la matière la plus polluante...c'est aussi la matière la plus utilisée dans le monde, ce qui provoque une prise de conscience. Or, le passage au coton biologique induit un surcoût de 50% des prix de revient des produits. Chouinard réunit alors les plus grands patrons des firmes les plus consommatrices de coton (du type Nike, Levi's) et tente de les convaincre de passer au coton bio pour faire ainsi baisser les prix.
C'est sur le coton biologique que Patagonia est vraiment devenue une entreprise militante écologique en s'engageant sur tout ce qu'elle faisait (ndlr: depuis 1996 le coton utilisé par Patagonia est 100% biologique)
La mobilisation des équipes a été générale et s'est faite naturellement. La répercussion s'est faite aussi au niveau du merchandising. C'est l'époque où Patagonia avait décidé d'ouvrir des "Proshops" (ndlr: partenariat avec un distributeur qui consiste à créer un petit espace entièrement dedié à la marque avec un suivi merchandising). Il y a eu de facto une remise à plat de tout ce que l'on faisait et donc du merchandising (quel mobilier utiliser, quelles répercussions selon les choix...etc). De là est né ce que l'on pourrait appeler, non pas du merchandising "vert" mais plutôt une conscience écologique.
Le marketing olfactif est indissociable du marketing sensoriel, pour autant il semble encore peu exploité en France. Les technologies ont énormément progressé au cours de la dernière décennie (techniques de nébulisation, de micro-encapsulage, bornes olfactives...etc) et tout prouve qu'une "empreinte" olfactive est plus forte et profonde que n'importe quelle autre (notamment visuelle ou sonore). De plus, grâce aux techniques de chromatographie, il n'existe quasiment aucun parfum qui ne puisse être recréé artificiellement.
Olfaction et heritage culturel
Soyons clair, notre culture a tout bonnement "éradiqué" les odeurs parce qu'elles se rattachaient au monde "animal"! Notre société s'est surtout construite sur la vision, le linéaire, le palpable. Il fallait purifier, neutraliser les odeurs...d'où la folie des déodorants, savons antibactériens et autres purificateurs d'air. Le déni de l'odorat peut expliquer la lenteur avec laquelle le marketing olfactif s'est développé, mais pas seulement. Si on prend l'exemple des Etats-Unis où l' "aroma marketing" existe depuis une quarantaine d'années, le manque d'imagination des éxécutions olfactives est évident: tout a tourné pendant des années autour des traditionnelles odeurs de café, chocolat et pain.
Le 25 juillet dernier s'est ouvert à Tokyo, dans l'Iceberg building situé dans le quartier d'Harajuku, Sample Lab, un espace ouvert aux membres désireux de tester des nouveaux produits.
En déboursant la modique somme de 300 Yens (2,2€ environ) de droit d'entrée ainsi que 1000 Yens (7,4€ environ) de cotisation annuelle, le "try-sumer" 
consommateur-testeur, agé d'au moins 15 ans, reçoit sur son portable un code QR (code barre en 2D très répandu au Japon et reconnu par la plupart des portables qui le photographient et le mémorisent) et peut ainsi partir à la découverte de nouveaux produits allant de la sauce barbecue aux cosmétiques en passant par du matériel de fitness. Contrairement aux "sampling salons" japonais servant uniquement à tester les cosmétiques, le Sample Lab permet à ses "try-sumers" de tout essayer et même d'emporter chez eux jusqu'à 5 articles par visite. En échange, le Sample Lab leur remet un questionnaire à remplir sur les produits testés.
Le concept du "tryvertising" a été imaginé par l'agence marketing Mel Posunetto avec le double objectif de collecter le feedback des produits testés, et de bénéficier d'une publicité de bouche à oreille. Ainsi de nombreux consommateurs sont heureux d'être les premiers à tester un nouveau produit et d'en parler autour d'eux. Le Tryvertising semble bien être un mode de communication précurseur... affaire à suivre dans ce blog!
J'ai "visité "cette boutique et elle m'a vraiment éblouie. Mais quel pari audacieux de sacrifier un espace de vente aussi précieux pour en faire une galerie d'art et obliger le(la) client(e) à descendre au sous-sol...certes par un ascenseur ultra-moderne! Le New York Times a finalement trouvé la formule: "Think about this as a museum show on indefinite display"
Située dans l'ancien musée Guggenheim, au coeur de SoHo à New-York, la boutique épicentre de l'italien Prada -dont la réalisation a coûté la bagatelle de 40 millions de $- est un petit bijou d'art et de technologie.
L'oeuvre maîtresse: une"vague" en bois qui part du rez de chaussée, se déploie jusqu'au sous-sol et qui remonte de l'autre côté en escaliers. Mais ce n'est pas tout, les client(e)s Prada qui viennent s'approvisionner en accessoires "must have" ont le privilège de vivre "a new retail experience" (une nouvelle experience de shopping).
Le design époustouflant est celui de l'architecte hollandais Rem Koolhaas associé au cabinet OMA (Office for Metropolitan Architecture).
Le concept technologique est une réalisation du studio AMO , un "Think Tank" (cellule de recherche) émanant de l'OMA. Le développement le plus intéressant est certainement la cabine d'essayage interactive réalisée en collaboration avec le studio IDEO (et notamment la société Icon Nicholson créateur du concept de Social Retailing dont on a parlé dans ce blog). Le vitrage "intelligent" (technologie SGG de la société Priva-Lite - Saint Gobain) peut être tantôt transparent, tantôt opaque grâce à un film en cristaux liquides placé entre deux feuilles de verre, l'une claire, l'autre teintée. Cette technologie s'utilise d'une simple pression sur un interrupteur placé au sol, et permet de ne pas être vu de l'exterieur tout en voyant soi-même ce qui s'y passe, puis de rendre la cabine entièrement transparente par un autre clic. Le(la) client(e) dispose également d'une sélection d'éclairages différents comme une soirée tamisée ou un ciel bleu ensoleillé.
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L'affichage digital et les solutions interactives (comme les bornes) ont complètement modifié la notion de service au client. Les 23 et 24 octobre prochains, ne manquez pas cette expo sur les toutes nouvelles technologies interactives. C'est KioskCom qui organise pour la 11ème année consécutive cette manifestation incontournable.
à noter: Pour ceux qui ne pourront pas se rendre à NYC, une autre Self Service Expo aura lieu à Londres les 7 et 8 novembre 2007.
Rencontre
À l’occasion de la création du Studio Merchanfeeling , Béatrice Querette, directrice et fondatrice de l’agence Merchanfeeling, nous parle de sa conception du merchandising. 
Béatrice Querette me reçoit dans les murs (sublimes !) de son Studio de création, en plein cœur du Marais, à Paris. C’est dans ce showroom que seront réunis pour les professionnels des secteurs mode, beauté, déco et luxe tous les éléments tendance de la boutique de demain. On y trouvera aussi bien des peintures « bio » non polluantes que des nouveaux concepts d’éclairages et de matériaux en passant par de nouvelles technologies de brumisation parfumée.
EM : Comment est né Merchanfeeling ?
BQ : Après douze années passées dans le luxe (groupe Richemont ndlr), j’ai eu envie de voler de mes propres ailes. J’ai travaillé tout de suite dans la formation en merchandising où j’ai eu la chance de rencontrer Alain Wellhoff, fondateur de l’IFM -Institut Français du Merchandising-, et auteur de la première « bible » du merchandising jamais parue en France. Il m’a demandé de participer à la sixième édition de son livre.
À l’époque, nous faisions le même constat sur les magasins. On les trouvait tristounets, sans âme et sans émotions. Les agences de communication et de design qui avaient repris le marché depuis les années 90’ en avaient fait des espaces très beaux, mais ils avaient oublié la marque… Avec Merchanfeeling, j’ai créé un studio de création capable de réconcilier les deux univers, celui de la marque et de la boutique. Une réconciliation que seul le merchandising est capable de faire aujourd’hui.
Il y a en effet une différence entre l’image voulue et l’image perçue. On sait construire des marques avec des belles images et puis quand on arrive en rayon, le soufflé retombe. Le rôle du merchandiser aujourd’hui c’est justement de faire en sorte que le soufflé ne retombe pas. C’est d’amener une concrétisation des valeurs des marques et surtout de rendre le magasin marchand, parce que ce n’est pas seulement un vecteur de communication, mais c’est aussi un lieu où il faut vendre.
Ou comment pousser le consommateur à l'achat dans les 15 secondes...?
C'est le défi que s'était lancé Steven Ballmer, PDG de Microsoft, à l'occasion du lancement de son nouveau logiciel Vista (quelques centaines de millions de dollars de budget marketing pour l'année, le plus gros budget jamais investi par la firme américaine)
Car si les fous de technologie se sont précipités dès le mois de janvier à minuit le Jour J, qu'en est-il des autres? Ceux qui connaissent Microsoft, qui ont entendu parler du nouveau logiciel, mais qui ont besoin d'un petit "coup de pouce" pour se décider à acheter?
Lire la suite "Leçon de Merchandising Visuel chez Microsoft" »
Une excellente opération de guérilla marketing à Covent Garden à Londres pour la promotion du chocolatier Thorntons avec un affichage géant tout en chocolat pesant la bagatelle de 390 Kg. Les heureux passants ont ainsi pu dévorer 10 lapins en chocolat, 72 oeufs garnis géants et 128 tablettes de chocolat. Le projet a necessité 3 mois de conception, 300 heures de montage par une équipe de 10 personnes et était supposé durer une semaine...le pari était risqué: chaleur ou pluie auraient pu tout dévaster. Au lieu de cela, le temps fût idéal (un peu frais) et le tout fût emporté en 3 heures...
un article que vous retrouverez intégralement dans BBC News
Les World Retail Awards sont une initiative inédite : pour la première fois, la distribution (Carrefour, Ikea, Aeon, Saks, Reliance...etc) récompensait le 29 mars dernier les meilleurs professionnels du secteur, quels que soient leur discipline, leur secteur, leur pays d’origine (ceci incluant les pays émergents, ce qui est vraiment nouveau). Cette remise de prix avait pour but de valoriser l’innovation, les bonnes pratiques économiques, éthiques et créatives : un hommage de choix dans une industrie de plus en plus mondialisée.
(lire les résultats détaillés ci-dessous)
Ici ,outre la prouesse technique, j'ai retenu la possibilité d'offrir une visibilité maximale des produits et la mise à jour constante de la gamme.
Le 18 janvier 2007 avait lieu la remise des prix des POPAI Awards Européens. Ont été récompensées les meilleures réalisations de l’année en PLV, ILV, architecture commerciale, agencement de magasins, merchandising, communication interactive...etc.
Le miroir magique interactif de CHANEL, conçu par l'agence spécialisée en identité et design sensoriel ByVolta, a reçu un Award d'Or dans la catégorie "Technique et Innovation"
Les 15 et 16 janvier derniers, se tenait à New York la 96ème convention de la NRF National Retail Federation, une occasion de découvrir la "boutique du futur" , conçue par l'agence Hybridia Design comme une "pop up" boutique écologique et s'adressant à une cible de consommateurs agés de 17 à 24 ans.
Vous aussi visitez en live la boutique du futur en cliquant sur ce lien: Téléchargement X07.mov attendez patiemment que la vidéo charge.
Baptisée "X07" cette boutique présentait un concentré de nouveautés "high tech" destinées à révolutionner l'experience de l'acheteur (voir plus de détails dans Visual Store (VM+SD) )...mais pas seulement; c'était aussi l'occasion de découvrir un nouveau concept: celui du "SOCIAL RETAILING " imaginé par l'agence IconNicholson, permettant à l'acheteur de partager son experience "in store" par le biais des technologies interactives.
Le principe: un miroir composé de 3 panneaux interactifs et une caméra branchée sur le web. Vous essayez le vêtement qui vous plait, vous vous placez ensuite devant le "miroir magique", les images sont diffusées sur un réseau web qui aussitôt vote pour "thumbs up"ou contre "thumbs down" en ajoutant éventuellement des commentaires du type "tu ressembles à une rock star!"
L'interêt du Social Retailing: capter une clientèle jeune, habituée à surfer sur le web et pas toujours motivée pour se déplacer dans le point de vente. Ici, la décision d'achat se fait en groupe. L'achat est validé instantanément par le réseau.
L'autre interêt se situe bien sûr du côté du fabricant qui obtient un feedback instantané (et précis) de sa collection. Il peut ainsi ajuster ses stocks (voire ses produits...).
Lire la suite "The Store of the Future dévoile le concept du Social Retailing" »
Pour tout savoir sur la PLV numérique et les technologies interactives (Deux salons regroupés en un) Rendez-Vous à Atlanta (USA) les 16 et 17 mai prochain.
Etant donné l'avance technologique des américains dans ce domaine, c'est là qu'il faut aller!
Pour plus d'information, visitez le site :Digital Signage Expo
L'union de la tradition -qui n'est pas un vain mot chez Hermès- et du design: un challenge réussi qui permet à la marque d'ancrer une forte identité dans un univers ultra moderne.Un pari osé de réunir un musée, un café de lecture, une bibliothèque ,un siège social et bien sur une boutique. C'est l'approche hyper luxueuse du concept store à la française...
Construite dans un quartier résidentiel de Séoul, à l'écart des artères où se concentrent les griffes de luxe, la Maison Hermès Dosan Park scintille derrière sa double paroi de verre serigraphié. "Une façade qui protège l'interieur tout en laissant l'exterieur pénétrer" expliquait Rena Dumas, épouse de Jean-Louis.
Deux étages de cet édifice cubique de quelque 3000m2 sont dédiés au magasin proprement dit. Le troisième, l'Atelier Hermès, est un espace d'exposition. Il a accueilli jusqu'en janvier 2007 une exposition de Daniel Buren intitulée "Filtres colorés" un travail sur la lumière naturelle et la transparence qui utilise des plaques de verre de couleurs pour remodeler l'espace.
Deux cyber technologies incroyablement "sexy" basées sur l'interactivité avec le client. Pas de cyber lunettes ou de gants tactiles... on est vraiment au coeur de la communication de demain sur le PDV : attractive et hyper simple à utiliser (le finger tracking). (voir aussi la note "Nouveau Performance Store d'adidas sur les Champs Elysées)
Adidas (dans sa boutique des Champs Elysées) propose à ses clients d'essayer virtuellement ses chaussures grâce à une technologie basée sur la capture interactive du mouvement...
Au lieu d'essayer une dizaine de paires, le client se place devant un miroir virtuel (voir photo) qui, en fait, ne se contente pas de refleter les pieds ... Au lieu de cela, une caméra va filmer les jambes et pieds du client et les projeter sur l'écran-miroir. Les différents modèles de baskets sont alors insérés dans l'image. (technologie développée par l'institut HHI de Berlin) .
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C'est donc la boutique Shu Uemura, située dans le South Coast Plaza Mall de Costa Mesa en Californie qui a obtenu la recompense suprême de "Store of the Year" 2007.(Décernée le 7 mars par la NAFSM lors des Retail Design Awards: voir note du 27 fevrier dernier)
Surprise par ce choix insolite (les compétiteurs étaient de très haut niveau) je suis en fait ravie pour deux raisons:
--> tout d'abord le jury a choisi un studio de design japonais Oshima Studio ayant une approche très innovante du point de vente (celui-ci ne fait que 84m2!)
Voilà une technologie révolutionnaire qui, grâce à une mise en valeur du produit exceptionnelle (vison 3D/ éclairage parfait/ rotation du produit...etc), pourrait faire un malheur dans le merchandising. Je pense par exemple à l'horlogerie/ joaillerie. Reste à trouver quelques designers audacieux... |
Aujourd'hui, toutes les sources de lumière sont SANS EXCEPTION MATERIELLES : lampes à filament, fluocompactes, lasers...La lumière est PLATE : directement projetée sur les matériaux (murs, meubles, poussières, fumées flottant dans l'air) En plus de 100 ans, RIEN n'a changé dans ce domaine. Pourtant, le marché du luminaire connaît sans cesse des transformations, des innovations (halogènes, diodes, fibres optiques, lumière froide...). Les marchés sont gigantesques.
CLEAREL propose pourtant une innovation sans précédant dans ce domaine LA LUMIERE IMMATERIELLE (Premier prix des frères Lumière l'an 2000 - médaille d'or du Ministère de l'industrie). Pour la première fois, la lumière se regarde et possède un VOLUME.
ATTENTION : Technologie unique sur le marché à différencier de l'holographie et de la stéréoscopie. Les applications et les idées sont sans fin...
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Tous les professionels américains du retail retiennent leur souffle car les 36ème "Retail Design Awards" 2007 seront annoncés ce mercredi 7 mars. Les sociétés primées (et leurs fournisseurs :agences, architectes, designers ...etc) obtiennent ainsi une prestigieuse reconnaissance de la profession.
52 projets ont d'ores et déjà été selectionnées par la NASFM (National Association of Store Fixture Manufacturers) voir la "preliminary winners list"
La boutique Fornarina implantée sur la légendaire Carnaby Street de Londres a obtenu le prix de la boutique spécialisée 2006 (decerné par le magasine Visual Store )On pénètre dans un espace bleu et glacé, comme une promenade dans une grotte de l'Antarctique, imaginée par le designer italien Georgio Borrusso...
Les quelques rayons chauds (rose et jaune) proviennent des chaussures parsemées le long d'un moulage imitant un liquide en polycarbonate qui recouvre toute la surface. Il se répand du sol au plafond (voir photo), en se transformant au sol en blocs saillants utilisés pour s'assoir ou comme des piédestals.
L'éclairage LED (Light Emitting Diode) par l'arrière "embrase" en douceur les murs et plafonds.
Pour relier les deux étages, un escalier "metacrylic" en acier poli bordé de lamelles en acrylique s'enroule faisant écho aux courbes blanches et au mobilier.
retrouvez cet article dans Visual Store (VM+SD Magasine)
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Voilà une marque qui a totalement sublimé son image. Un modèle de théâtralisation futuriste du point de vente.
Sur Madison Avenue à New York, l'architecte italien Georgio Borruso impose son style décoiffant.
"Elevé dans une Italie baignée dans l'univers de la marque, elle fait partie de mon ADN, confesse Georgio Borrusso. Mon projet repose sur le seul mot qui ne peut être dissocié de la notion même du sport: le mouvement"
La paroi en MDF laqué blanc de quinze mètres linéaire est striée d'inégales rainures ondulantes où sont clippées 250 paires de running qui ressemblent à autant d'oiseaux prenant leur envol. Telle une pieuvre nageant en eaux sombres le staff du faux plafond s'effiloche en tentacules immaculés des plus dynamiques tandis que celui ondulant des murs se découpe pour engendrer les cabines d'essayage dissimulées derrière une vague turquoise.
Le célèbre et génial designer Ora ïto a su dépoussiérer l'univers masculin de la voiture et basculer dans la pureté (et la sensualité) d'un design d'avant garde: quoi de mieux pour présenter (entre autres) des concept cars Toyota?
Ce qui séduit d'emblée: la sensorialité du lieu qui s'exprime notamment au moyen de l'éclairage en diodes électroluminescentes...
...ainsi que l'utilisation d'un materiau d'avant garde: le Corian, Créé par Dupont, c'est un matériau thermoformable, massif, pouvant être marqueté ou découpé à volonté . Parce-qu'il est translucide, il peut être rétro éclairé pour renforcer son impact visuel.
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Le World Retail Congress 2007 aura lieu à Barcelone du 28 au 30 mars prochain.
Au programme notamment le 28 mars après-midi, un workshop sur les "future stores" à ne surtout pas manquer.
à noter également une grande première: la remise des World Retail Awards le 29 mars qui récompenseront l'excellence (voir le détail des prix)
Les espagnols nous donnent une leçon très "arty" du merchandising street wear. Toujours en avance d'une mode, ils démontrent que l'art s'intègre parfaitement dans la stratégie merchandising.
Tandis qu'il s'aprête à ouvrir son premier concept store à Londres en avril 2007 (900m2 sur Regent Street) l'espagnol Desigual (né en 1984 à Ibiza) fait preuve d'une créativité hors norme pour séduire sa clientèle.
L'enseigne s'est ainsi installée à Barcelone sur le marché alimentaire de la Boqueria.
Le local reste sobre, peint en gris foncé, au sol, des autocollants indiquent les cabines d'essayage (mixtes), mais la déco est totalement décalée.
Depuis le lancement de la chaîne en 2002 (45 ouvertures en Espagne à ce jour) plutôt que de payer un architecte, Desigual a eu l'idée de faire des "paint parties" au cours desquelles des peintres, des graffitistes, voire des amis décorent en une nuit le lieu à partir de thèmes préétablis.Le résultat: une déco totalement urbaine et décalée en phase avec les produits fortement différenciés.
Le directeur général, Manel Adell avoue: "c'est vrai nous aimons 
rompre avec les modèles"
C'est ainsi qu'est né le pilote de la Rambla à mi-chemin entre un magasin traditionnel et un marché.
Considérant la "connexion émotionnelle" avec le client comme clé de leur réussite, les responsables semblent avoir atteint leur objectif.
retrouvez l'integralité de cet article dans LSA (Armand Chauvel)
Le pari de rendre la boutique plus "accessible", moderne et raffinée" semble rempli.
pour plus d'info retrouvez l'integralité de l'article sur Fashion Windows
L' IRDC: International Retail Design Conference aura lieu cette année à Atlanta (USA) du 19 au 21 septembre 2007 : un événement à ne pas manquer, avec 1400 exposants et la présentation d'une multitude de nouveaux concepts dans le merchandising ... à suivre donc dans ce blog!
inscriptions à partir du 10 avril sur www.irdconline.com
Initié au Forum Economique Mondial de 2006 par Bono et Bobby Shriver le projet "RED" a pour but de drainer des fonds privés pour lutter contre le SIDA en Afrique.Chaque firme (Converse, Gap, American Express, Georgio Armani et Motorola pour les USA) qui a adhéré au projet a décliné le concept RED à sa façon. Motorola nous donne à Chicago (sa ville natale) une belle leçon de "Merchandising Humanitaire"...on ne peut plus séduisant.
C'est l'agence Walker Group (devenue depuis FitchWalker)qui a eu pour mission de créer un "Pop Up Store" inauguré sur la célèbre Michigan Avenue en octobre 2006 en grand renfort de media (L' Oprah Winfrey show a été tourné sur place). Le texte du manifeste "RED" apparaît sur des pannels rouges incurvés de chaque côté (reprenant le thème de la communication red qui figure entre parenthèses) et sur le sol illuminé en plexiglas.
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Ici le design est mis au service d'une plus grande proximité avec le client. Le blanc et les couleurs fluo associés aux formes rondes créent une atmosphère pure et apaisante.J'adore!
Situé en plein coeur de Londres, sur Kensington Street, le premier Flagship store de Sony Ericsson a ouvert ses portes le 28 novembre dernier.
360m2 dediés à la marque avec l'accent mis sur l'interactivité.
C'est à l'agence londonienne Checkland Kindleysides qu'a été confiée la mission du design du flagship store. Le concept utilisé est celui d'une architecture simple alliée à des formes ergonomiques afin de créer un environnement contemporain décontracté. Avec pour mission l'utilisation d'un langage accessible (non technique) Checkland Kindleysides a voulu communiquer sur une offre produit claire: "L'harmonie créée entre le design et le merchandising permet de présenter le produit de manière magnifique, célèbrant ce dernier comme un "héro""
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Voilà un service révolutionnaire qui va certainement générer du traffic auprès de la clientèle affaire et donnera -souhaitons-le!- des idées aux compagnies européennes...
La toute récente compagnie Virgin Airline va équiper ses vols internationaux de consoles interactives sponsorisées baptisées le "Red System"
C'est l'agence Wundermann (allez voir absolument leur démo sur le site)qui a obtenu le contrat pour l'interface graphique (CoKinetic et Panasonic pour la partie logiciel). En vol, les passagers auront accès à la messagerie ("chat" avec d'autres passagers par exemple), des films payants (Video On Demand), la télévision satellite en live, de la musique (Audio On Demand) -c'est Virgin! ndlr-, des divertissements (jeux video) ainsi que des services "inflight" du type: la commande de repas ou de boissons, les informations sur le vol...
Ces consoles seront également pourvues de connexion USB pour les passagers qui souhaitent utiliser leurs ordinateurs portables, recharger leur Blackberry ou leurs téléphones portables.
Retrouvez plus d'information sur Wundermann (dossier de presse)
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La déclinaison "in-store" très forte du concept des petits personnages emblématiques de la marque, associant les couleurs fluo à leur forme ronde est vraiment réussie. A noter: l'utilisation originale des plafonds pour illuminer le logo.
M&M's "Store of the Year" 2006
Le concept store M&M's d'Orlando (Floride) a non seulement reçu le prix du point de vente de l'année (décerné par le magasine Visual Store (VM+SD)) mais aussi le prix du concept le plus innovant, le prix du plus bel éclairage et du plus bel aménagement.
Boutiques, corners, hypers, concept-stores, flagships... Aujourd’hui, le design est présent partout dans la distribution.
Dès qu’il y a performance marchande, Design et Merchandising sont concernés. Ce n’est pas le produit qui fait acheter le produit ! C’est son image et son conditionnement. Ne confondons pas convaincre et aguicher.
Oui, il fallait oser le faire et je dois dire, on en redemande! J'attends avec impatience la déclinaison packaging et la communication de ce concept ultra tendance...
et vous, qu'en pensez-vous? j'attends vos réactions sur ce blog!
Mc Donald’s : 1940...
Créé en Californie en 1940, le siège d’Oak Brook (Illinois) gère aujourd’hui plus de 30 000 restaurants dans le Monde pour un Ca de plus de 19 milliards de dollars (source 2004).
La France est l’un des marchés les plus dynamiques en Europe.
Avec plus de 1 000 points de vente et 1,2 million de clients par jour, pour un CA de 2,2 milliards d’euro (source 2003).
Hier, simple lieu de passage de restauration sans âme, le « MacDo » n’était pas l’endroit où le consommateur aimait à rester. Du premier restaurant implanté en 1979 en France (Strasbourg) à aujourd’hui, la majorité des McDo étaient dessinés avec un cadre homogène. Nous y retrouvions d’ailleurs plus ou moins, les mêmes espaces, les mêmes styles de mobilier, les mêmes codes.
Depuis près de 20 ans, les McDo se sont quelques fois « adaptés » à la sévère loi du marché. Si certains points de vente ont été adaptés à l’environnement, parce que se trouvant dans un endroit lié à un site historique, à un site touristique ou au fait d’être en phase avec les spécificités régionales, la plupart sont restés uniformes. Jusqu’ici McDo et autres fast foods ne s’étaient contentés que d’améliorer la déco intérieure de fioritures n’engageant pas de réelles ruptures
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Depuis Novembre 2006, les clients de la marque prestigieuse Ralf Lauren peuvent faire leurs achats depuis l'exterieur de la boutique grâce à une borne tactile interactive, et ce 24h/24.
Après le succès de la première borne lancée dans sa boutique de Madison Avenue à New-York, sur le thème de l'Open de Tennis, la société a renouvelé l'experience cette fois sur le thème du ski.
Ainsi, les clients pourront grâce à cette borne bénéficier de conseils donnés par Rich Burkley,directeur général de la station Aspen Skiing Co., être informés en temps réel des conditions météo et de ski, des pistes, de la sécurité sur les pistes (les "ski patrol"), regarder des démonstrations de ski et même s'inscrire avant même l'ouverture de la station.
"Après le succès de notre vitrine de New-York, nous voulions explorer d'autres aspects interessants de cette technologie." déclarait David Lauren, Vice-Président de Polo Ralf Lauren. "Pour nos clients, c'est un moyen dynamique incroyable de découvrir la précision sophistiquée de la gamme RLX."
L'écran tactile fonctionne à partir d'une feuille transparente apposée directement sur le verre; un écran (avec rétroprojection) sert à complèter l'experience d'achat par "touches à travers une vitre"
Pour aller encore plus loin dans cette experience d'achat connectée avec la station d'Aspen, Ralph Lauren équipera sa boutique d'Aspen d'une borne tactile interactive où les clients auront les mêmes possibiltés que la vitrine de Chicago.
Cette installation dans l'avenue Michigan de Chicago sera présentée au public entre le 20 novembre et le 19 fevrier prochain.Les commandes passées par la vitrine interactive seront honorées par polo.com.
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A l'occasion de StoreXpo le magasine américain VM-SD(Visual Merchandising- Store Design) a remis un nouveau prix d'excellence de Visual Merchandising et de Design à New York en décembre 2006 à 3 sociétés: Chanel, Olily et Anthropologie.
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12/12/06 - La société britannique Remote Media est nomée finaliste du "World Retail Award" (qui récompense l'excellence sur le marché du commerce de détail) grâce à son écran numérique réalisé pour Thomson. Réponse le 29 mars 2007 à Barcelone.
Cette société a déjà été récompensée pour sa campagne d’habillage PLV numérique très remarquée chez Harrod's à Londres (photo ci-contre)
Alors qu'en Europe, les restaurants Mc Do commencent à prendre un sublime virage vers le design haut de gamme (voir note à ce sujet), aux USA on découvre des restaurants "über- hi-tech" également très séduisants.
La question qui me taraude: pourquoi ne pas réunir les deux concepts ?
Mc Donald's utilise la PLV numérique interactive à Chicago (octobre 2006)
A Chicago, aux USA, un restaurant Mc Do récemment "relooké", a intégré dans son affichage une PLV numérique interactive. Si cet essai réussit, il pourrait bien s'étendre à l'avenir à tous les restaurants Mc Donald's américains...
"C'est très difficle de mesurer le ROI sur ce genre d'opération" déclare Wayne Adamczyk, manager chez Mc Donald's depuis plus de 30 ans. "Par contre je sais très facilement qu'en me rendant dans 5 boutiques situées dans un rayon de 10 mn autour du restaurant je vais entendre les clients en parler(...)Je veux entendre les gens dire 'This is my kind of McDonald's.' (C'est comme ça chez Mc Donald's) Il s'agit surtout de personnaliser le restaurant.
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Quicksilver à Times Square (NYC): l'exemple type d'une utilisation réussie de PLV numérique. Une entreprise qui se remarque par son merchandising innovant.
C'est Philip Owens et son studio Spacevirus (connus à Londres et à New-York) qui ont proposé les 3 écrans geants plasma pour la boutique de Quicksilver à New-York. Par ailleurs ils ont eu l'idée d'un mur vidéo géant à l'interieur de la boutique composé de 63 écrans.
Il y a quelques dizaines d'années, aux USA, la boutique du "futur" ressemblait à un showroom où les clients avaient accès à un catalogue dans lequel ils faisaient leur choix, passaient par écrit leur commande, puis attendaient qu'elle leur soit livrée à la sortie du magasin..
La vue d' IBM sur la boutique du futur a quelque peu évolué...et les solutions que l'américain propose sont vraiment très innovantes. On pouvait les découvrir au dernier salon du Self Service et des bornes interactives, qui s'est tenu les 28 et 29 septembre dernier à San Antonio (USA).
en première ligne: l'approche du "total self service"
Le papier est remplacé par des displays numériques, les tapis roulants par des scanners placés dans le fond des paniers et on utilise des moyens de paiement sans fil...
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Dommage que la facade exterieure soit si sobre. La borne interactive (unique au monde) pour concevoir sa paire de chaussures personnalisées est géniale!
Le 25 octobre 2006, adidas a ouvert sur les Champs-Elysées un espace de plus de 1 750 m2, sur deux niveaux dédiés à la passion sportive. Cet adidas Performance Store, le plus grand au monde, permet à la marque d'afficher sa place de leader des équipements sportifs sur le marché français (marque leader en football, en textile sport toutes catégories, en tennis et premier équipementier pour la femme) et marque de sport n°1 en Europe.
Le magasin utilise un concept technologique unique qui permet aux consommateurs de concevoir une chaussure parfaitement adaptée à leur sport, leurs pieds et leur look, comme les athlètes de haut niveau. Après une étude technique et informatisée des foulées, un expert recommande le modèle le mieux adapté aux besoins du sportif et accompagne le client dans les ajustements techniques nécessaires et la personnalisation de ses chaussures. (Voir démo sur le site d'Artisan Live)
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Le "green merchandising" séduit aussi le N° 1 mondial de la distribution
Wal-mart va démarrer l'année 2007 par une initiative significative d'économie d'énergie. Le géant américain a décidé d'équiper les armoires réfrigérantes - basses et moyennes températures-(voir photo) de 500 de ses magasins en éclairage LED (light-emitting diode) de la société GELcore (General Electric).
Cette démarche écologique devrait permettre à Wal-mart une substantielle économie d'energie estimée à 66% soit environ 2 millions de $ annuels.
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