Le marketing olfactif est indissociable du marketing sensoriel, pour autant il semble encore peu exploité en France. Les technologies ont énormément progressé au cours de la dernière décennie (techniques de nébulisation, de micro-encapsulage, bornes olfactives...etc) et tout prouve qu'une "empreinte" olfactive est plus forte et profonde que n'importe quelle autre (notamment visuelle ou sonore). De plus, grâce aux techniques de chromatographie, il n'existe quasiment aucun parfum qui ne puisse être recréé artificiellement.
Olfaction et heritage culturel
Soyons clair, notre culture a tout bonnement "éradiqué" les odeurs parce qu'elles se rattachaient au monde "animal"! Notre société s'est surtout construite sur la vision, le linéaire, le palpable. Il fallait purifier, neutraliser les odeurs...d'où la folie des déodorants, savons antibactériens et autres purificateurs d'air. Le déni de l'odorat peut expliquer la lenteur avec laquelle le marketing olfactif s'est développé, mais pas seulement. Si on prend l'exemple des Etats-Unis où l' "aroma marketing" existe depuis une quarantaine d'années, le manque d'imagination des éxécutions olfactives est évident: tout a tourné pendant des années autour des traditionnelles odeurs de café, chocolat et pain.
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